(Kinshasa, le 21 mai 2019)-« Historiquement, c’est nous qui devons avoir le monopole sur la terre, mais actuellement nous sommes dépossédés des nos terres », à déclarer madame Teleza Miriamu, membre influent de peuple autochtone.
Selon la même source, les terres sont spoliés par certains chefs coutumiers qui gèrent les clans « Pygmées » comme étant une propriété privée « profitant de notre faiblesse économique, est pourtant nous devons être considérés comme peuple à part entière et nous avons droit d’avoir un terroir à contrôler ou nous devons menés nos activités alors ils sont entrain de nous forcer a demeuré nomades », a-t-elle poursuivi.
Plus loin, elle souligne que « les lotissements ciblent même nos campements au profit des milieux urbain ».
Pour ce peuple, La nébuleuse question de la sécurisation foncière des Territoires de peuple autochtone pygmée nécessite une réflexion des parties concernées pour mettre fin à cette controverse autour de la réalité des terres autochtones.
« Il faudra également réfléchir sur comment trouver un consensus sur la manière de gérer les terres du Peuple autochtone pygmée dans la région de Beni et environs », ajoute Teleza.
Accompagnée par ses pairs aux échanges initier par l’organisation Greats lakes human right programme « Glhrp », Telesa Miriamu autochtone pygmée affirme qu’après avoir été chassé dans leurs forêts, milieux naturels par les massacreurs officiellement connus comme étant des rebelles ougandais adf, leurs nouveaux campements sont également cible des morcellements par certaines autorités foncières.
Eriksson Luhembwe/DEPECHE.CD