(Kinshasa, le 10 mai)
La situation des prisons au Congo-Kinshasa est une poignante préoccupation. Surpeuplement, conditions hygiéniques et alimentaires qui laissent à désirer, pas de mécanisme de rééducation forte, pas de couverture de santé, absence des loisirs etc.
C’est pour palier tous ces maux que Patrick Thierry André Kakwata avait initié sa démarche. Hélas, près de 8 ans plus tard, ladite proposition de loi demeure toujours en examen au niveau de la commission Défense et Sécurité de la chambre haute du Parlement, le Sénat. Mais enfin, qu’est-ce qui bloque l’examen de cette loi pouvant améliorer la situation de nos prisons et enrichir l’arsenal juridique congolais ? Jacques Ndjoli, président de la commission chargée d’étudier en profondeur ce texte a répondu à cette question. Il confirme que la loi poursuit son cours normal au Sénat.
S’il faut se référer aux propos du Sénateur Ndjoli sur radio Okapi, la loi sera bel et bien votée. Mais en avant, plusieurs étapes devaient être franchies notamment la prise en compte des ajouts du Ministère de tutelle, une visite dans les prisons pour palper la réalité sur terrain. Or, la législature court vers sa fin.
D’où la question de savoir si loi va-t-elle être programmée pour examen et adoption ? « Nous avons terminé le débat général…
Je crois qu’elle sera adopté. Je peux vous en assurer « ,
dixit Jacques Ndjoli à la radio Okapi.