(Kinshasa, le 04 Mai 2017) – Moise Katumbi, Diongo Franck, Jean-Claude Muyambo, Eugène Diomi Ndongala… Ce sont là des personnalités politiques soumises à des procès et/ou condamnations pour des divers faits répréhensibles pour les uns et controversés pour les autres.
Depuis les discussions directes du Centre Interdiocésain, ces candidats espéraient une relaxation au nom de la décrispation politique recommandée par l’Accord de la Saint Sylvestre. Du 31 Décembre à ce jour, aucune de ces personnalités n’a bénéficié de la clémence. Cause? Leur situation a des intérêts et des contre-intérêts pour le pouvoir en place, rapportent des observateurs.
L’affaire commence à faire grand bruit. Les évêques catholiques qui s’étaient engagés pour la relaxation de certains dont surtout Moïse Katumbi sont toujours au front. Une correspondance a même été adressée au Président Kabila, le magistrat suprême, pour demander son implication.
Cela, à la suite de la mise sur pied d’une commission lors des assises du Centre Interdiocésain pour mener des enquêtes sur chacun des cas emblématiques.
Les conclusions qui seraient déjà à la Présidence conseilleraient la libération de toute une série de prisonniers et/ou détenus politiques dont les Muyambo et Cie.
Certains analystes sont d’avis que la décrispation réclamée par les présumés bénéficiaires est une source de crispation d’autant plus que les personnes concernées, pour la plus part, ne sont pas en odeur de sainteté avec le régime.
Les caciques de la Majorité estiment que lesdits prisonniers politiques sont condamnés pour des faits infractionnels du droit commun. Viols, spoliation, etc. D’où, sont-ils, pour la plus part, inéligibles à une mesure de grâce.
Et, pour ceux qui sont éligibles, il faut suivre la procédure légale et ne pas danser plus vite que la musique.
DEPECHE.CD